Les valeurs de Diku Dilenga

Les bénévoles de Diku Dilenga Canada ont comme valeur de base:

  1. Le respect de la parole donnée en tout temps.
  2. La soif d’apprendre et de contribuer de façon honnête et positive.
  3. La ténacité dans la planification, la mise en oeuvre et le suivi de chaque projet en gardant en tête l’objectif ultime, celui d’aider aux plus pauvres.
  4. Le courage de soutenir ses partenaires sur le terrain à la hauteur de ses talents, de ses connaissances et de ses capacités à créer un monde meilleur pour les plus pauvres.

Par conséquent, Diku Dilenga Canada appuie véritablement les valeurs et les actions prônées, par Diku Dilenga (en République démocratique du Congo) via son action tangible dans le domaine du microcrédit, qui sont :

  1. La création et le développement de petites entreprises, par les plus pauvres, ce, dans le respect de l’environnement et des principes du développement durable ;
  2. La protection en cas de maladies ou de décès par un système d’assurance tous les emprunteurs et de leurs transactions financières ;
  3. La défense des droits humains fondamentaux pour les adultes et les enfants, comme l’accès à de l’eau potable, à un minimum de nourriture, à des soins de santé de base et à un toit ;
  4. La défense du droit à l’éducation primaire, à la formation générale afin de se tailler et de développer une activité génératrice de revenus ainsi qu’à l’information ;
  5. La solidarité sans équivoque entre intervenants, donateurs, emprunteurs et tous ceux qui s’associent à nos efforts et qui contribuent à l’atteinte les Objectifs du millénaire pour le développement.

La direction et les bénévoles de Diku Dilenga en RDC comme au Canada appuieront sans réserve les actions et valeurs décrites ci haut et prendront comme valeur personnelle de travailler avec droiture et honnêteté dans un seul but, celui d’aider les plus pauvres de la société à se sortir du joug de la pauvreté extrême.

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Renforcer l’autonomie des plus pauvres par la microfinance

Le microcrédit a acquis ses lettres de noblesse grâce à des visionnaires comme Muhannad Yunus (Grameen), Ingrid Munro (Jamii Bora Trust), Sam Daley Harris (Campagne du Sommet de Microcrédit), John Hatch (anciennement Finca et Village Banking) ainsi que plusieurs autres.

Nous croyons fermement que la microfinance est un outil de développement qui doit être financé davantage et soutenu par les pays industrialisés dont le Canada, notamment par l’Agence canadienne de développement international (ACDI), la Banque mondiale et d’autres intervenants du milieu. Il ne faut pas négliger ce précieux outil afin de renforcer l’autonomie des populations très pauvres.

Nous sommes heureux que la Banque mondiale, par l’entremise de la Société financière internationale, ait investi 132 millions de dollars américains en microfinancement au cours de l’année financière 2006. Toutefois, la banque a confirmé qu’elle ne peut pas évaluer dans son ensemble, le montant des fonds de l’AID consacré à la microfinance ni la portion de ce crédit qui profite aux populations très pauvres, c’est-à-dire les personnes qui vivent avec un dollar ou moins par jour. Afin de profiter de cet outil critique de développement, nous nous joignons à RÉSULTATS Canada pour demander que la Banque mondiale :

  • augmente son investissement dans les programmes efficaces de microfinancement ayant la capacité et/ou ayant prouvé qu’ils pouvaient atteindre un grand nombre de personnes très pauvres ;
  • s’engage à s’assurer que la moitié de ces ressources profite directement aux personnes qui vivent avec un dollar ou moins par jour ;
  • exige l’utilisation d’outils de mesure de la pauvreté peu coûteux pour évaluer le niveau de pauvreté des emprunteurs et assurer ainsi le respect de l’objectif précédent ; et
  • fasse rapport régulièrement des résultats obtenus.

Pour ce qui est de l’Agence canadienne de développement international (ACDI), nous ne pouvons que l’inviter à suivre l’exemple de la Banque mondiale. Un plus grand investissement dans des projets de microcrédit générera un meilleur potentiel comme ceux de Diku Dilenga et Jamii Bora Trust, et ce, dans les régions où l’on retrouve davantage de pauvreté.

Le graphique ci-après, de l’Agence canadienne de développement international, vous dit quelque chose ?

Progression de la pauvreté

 La pauvreté régresse partout dans le monde, à l’exception de certaines régions d’Afrique, notamment l’Afrique subsaharienne. Formée de 47 pays et peuplée d’environ 700 millions d’habitants (début XXIe siècle), l’Afrique subsaharienne est la partie du continent la plus démunie. Malgré un riche potentiel d’exploitation de ressources, le Congo fait également partie de la liste des pays parmi les plus pauvres. Consulter l’adresse suivante : http://www.canadiangeographic.ca/worldmap/cida/poverty.asp?language=FR

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Entrevue d’Yvon Dupuis par Charles Thériault du journal Le Droit

Yvon Dupuis, co-fondateur de Diku Dilenga (Canada), a eu l’honneur d’être nommé « Personalité de la semaine Radio-Canada — Le Droit » pour la semaine du 14 janvier 2008. Le Droit est un journal francophone publié dans la région de Gatineau, au Canada. Voici la retranscription de l’article du Droit.

L’article a été publié sur le site Web du Droit, la semaine du 14 janvier 2008. Une copie de l’article quasi-identique (moins les bandeaux publicitaires) est archivée sur notre site.

Le lundi 14 janvier 2008

YVON DUPUIS
L’homme qui défie la pauvreté

Charles Thériault
Le Droit

Yvon Dupuis dans son bureau

Yvon Dupuis consacre ses efforts à la lutte à la pauvreté extrême dans le monde.

Cet ancien fonctionnaire fédéral oeuvre pour le chapitre gatinois de Résultats Canada, un organisme qui milite en faveur de la lutte à la pauvreté et qui fait pression sur les gouvernements afin que ceux-ci y consacrent plus de ressources et d’argent. Résultats Canada est le pendant canadien d’un organisme similaire fondé aux États-Unis

« Il y a des groupes semblables dans neuf pays à travers le monde et j’essaie de créer de nouveaux chapitres de Résultats Canada au pays afin d’aller chercher encore plus de gens. Il faut sans cesse rappeler aux politiciens l’importance de la lutte à la pauvreté dans le monde. Il n’y a pas lieu de se gêner car nous sommes les patrons des politiciens, pas le contraire. C’est facile d’oublier la pauvreté parmi toutes les autres priorités. On est préoccupé par nos défis quotidiens mais on oublie que le monde se rapetisse de plus en plus. Le fameux « village global » est une réalité et ce qui se passe ailleurs dans le monde a une répercussion sur nous aussi. Ainsi, les maladies font le tour de la planète en quelques jours », fait valoir M. Dupuis.

D’Argenteuil à Gatineau

Originaire de Saint-André d’Argenteuil, près de Lachute, Yvon Dupuis a grandi le long de la rivière des Outaouais. Son père pratiquait un métier peu commun : celui d’éclusier. « Il travaillait au canal de Carillon qui permettait aux bateaux d’éviter les rapides du Long-Sault entre Grenville et Carillon. Après la construction du barrage de Carillon par Hydro-Québec, au début des années 1960, mon père n’avait plus d’emploi et il a été muté au canal Rideau où il a été éclusier durant de nombreuses années. Je me souviens, notre premier logement dans la région se trouvait sur le boulevard Saint-Raymond. Nous étions quatre enfants et, nous les deux garçons, couchions dans le salon, tellement c’était petit », raconte en souriant M. Dupuis.

Déraciné à l’âge de 16 ans, Yvon Dupuis décide d’entrer sur le marché du travail et il trouve rapidement du travail au gouvernement fédéral. Il a passé toute sa carrière au ministère du Revenu mais comme il est entré au gouvernement très jeune, il a pu prendre sa retraite à l’âge de 55 ans.

Père de deux enfants et grand-père deux fois, Yvon Dupuis reconnaît que sa vie a été assez facile. « La vie m’a gâté. Mes enfants et petits-enfants sont heureux et en santé et j’aimerais que tous les enfants du monde connaissent le même bonheur et c’est pourquoi je me suis intéressé à Résultats Canada. En 1991, un rapport de l’UNICEF révélait que 42 000 enfants mouraient chaque jour en raison de la pauvreté extrême. Pourquoi autant d’enfants meurent ainsi alors qu’on a développé les technologies le plus sophistiquées qui soient. J’ai décidé d’essayer de trouver des solutions », ajoute M. Dupuis.

Résultats Canada

Résultats Canada n’organise pas de grands projets de développement international mais il supporte le micro crédit, une forme de développement reconnue pour son efficacité à combattre la pauvreté.

Le micro crédit consiste à consentir des prêts pour de très petits montants (parfois moins de 100 $) à des personnes qui ne peuvent obtenir un prêt à la banque mais qui ont un bon projet d’entreprise. « Au Kenya comme dans plusieurs pays, le micro crédit s’adresse principalement aux femmes qui veulent avoir leur propre petit commerce ou démarrer une toute petite entreprise. En 1999, une cinquantaine de femmes de la rue qui voulaient sortir de la misère, ont amassé des fonds pour créer ce système. Aujourd’hui, le fonds compte 170 000 clients. Mais il faut que ce système de micro crédit soit bien organisé pour réussir.

Au Congo, un organisme semblable appelé Diku Dilenga offre aussi du micro crédit. Ce sont des gens d’ici qui ont amassé de l’argent pour aider à démarrer ce projet. Il y a des gens fiables qui gèrent ces fonds au Congo », explique M. Dupuis.

Yvon Dupuis consacre une partie de son temps à Résultats Canada mais il a aussi d’autres loisirs. Il est membre de la chorale de la paroisse Sainte-Élisabeth de Cantley et il joue au golf. « J’aime aussi la marche. Durant plusieurs années, je vivais au centre-ville dans le secteur Hull et je pouvais aller travailler à pied ou en vélo. Mais ce que j’aime le plus c’est apprendre, apprendre tout le temps. À 59 ans, j’apprends encore et ça me rend très heureux ».

M. Dupuis aimerait aussi voyager un peu dans certains pays du Tiers-monde. Il devait se rendre au Kenya pour constater le succès des projets de micro crédit mais une blessure aux côtes l’a empêché de faire le voyage. Il compte bien y aller dès que possible. « Il y a plein de bonnes idées à développer pour créer des liens d’amitié un peu partout et bâtir un monde meilleur », conclut-il.

Vous pouvez entendre la Personnalité de la semaine tous les lundis, à 8 h 40, dans l’émission Bernier et Cie diffusée à la radio de Radio-Canada sur le 90,7 FM, ainsi qu’au Téléjournal Midi, animé par Nathalie Tremblay, à la télévision de Radio-Canada.

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Entrevue d’Yvon Dupuis au Téléjournal de Radio-Canada

En étant nommé « Personnalité de la semaine Radio-Canada — Le Droit » pour la semaine du 4 janvier 2008, Yvon Dupuis a été invité à participer au Téléjournal de Radio-Canada.

La vidéo a été publiée sur le site Web de Radio-Canada, section du journal du midi de la région Ottawa-Gatineau. La partie avec l’entrevue d’Yvon est archivée sur notre site.

La journaliste, madame Nathalie Tremblay, s’est entretenue environ 5 minutes avec Yvon.

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Entrevue d’Yvon Dupuis à la radio de Radio-Canada

En étant nommé « Personnalité de la semaine Radio-Canada — Le Droit » pour la semaine du 4 janvier 2008, Yvon Dupuis a été invité à participer à l’émission de « Bernier et Cie » de Radio-Canada.

L’enregistrement audio a été publié sur le site Web de Radio-Canada, section de l’émission Bernier et Cie . La partie avec l’entrevue d’Yvon est archivée sur notre site.

Le journaliste, monsieur Carl Bernier, s’est entretenu environ 10 minutes avec Yvon. Les archives des entretiens avec les « personnalités de la semaine Radio-Canada — Le Droit » sont disponibles sur le site Web de Radio Canada.

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La microfinance : un outil anti-pauvreté

La communauté internationale s’est engagée à réduire de moitié la pauvreté dans le monde, d’ici 2015. Ce tout premier objectif du millénaire pour le développement (OMD), est sans aucun doute possible car que le monde a déjà franchi plus que la mi-parcours.

Dans son discours du 20 juin 2005, lors de la Conférence internationale de Paris sur la microfinance, M. Jacques Chirac, président français, disait : « Pour l’atteindre, il faut que les intervenants mobilisent des moyens importants et nouveaux. … La microfinance peut jouer un rôle déterminant parce qu’elle permet aux plus démunis de se projeter au‑delà de l’horizon de la survie et de construire un avenir de dignité. Tous les exemples nous le prouvent. »

http://www.ambafrance-cm.org/article.php3?id_article=472.

M. Chirac ajoute : « Des réussites éclatantes démontrent le caractère universel de cet instrument pour lutter contre l’exclusion, car il s’appuie sur le meilleur de l’homme : la solidarité, la confiance, la dignité et l’esprit d’entreprise. »

Avec plus de 100 millions de familles parmi les plus pauvres, bénéficiant aujourd’hui du microcrédit, ce formidable outil a véritablement fait ses preuves et a obtenu ses lettres de noblesse. Parmi les réussites à retenir, on ne peut passer sous silence celle du père du microcrédit, le Prix Nobel de la paix 2006, le Dr. Muhammad Yunus et sa Grameen Bank. Afin de passer le cap des 100 millions d’emprunteurs, plusieurs autres succès ont contribué à l’avancé de ce mouvement mondial. Plusieurs à travers le monde sont répertoriés minutieusement et prennent part à la Campagne du Sommet global du microcrédit, consulter : http://www.microcreditsummit.org/french/index.html.

Ce sommet doit servir de guide à des objectifs plus ambitieux dont la date de livraison concorde avec celle des OMD :

  • prévoir que 175 millions de familles, les plus pauvres de la terre, notamment les femmes de ces familles, recevront des prêts qui leur permettront d’exercer une activité indépendante ainsi que d’autres services financiers et commerciaux, d’ici l’an 2015 ;
  • s’assurer que 100 millions des familles les plus pauvres au monde passeront de moins de 1 $US par jour ajusté à la parité du pouvoir d’achat (PPA), à plus de 1 $ US par jour ajusté au PPA, d’ici la fin de 2015.

Nous voulons mentionner qu’un fournisseur en particulier ressort et mérite une mention tout à fait spéciale. Il s’agit du Jamii Bora Trust, au Kenya. Une histoire de microcrédit qui a pris forme en 1999, avec 50 mendiantes des bidons-villes de Nairobi. Depuis ce temps, ces femmes et leurs familles sont sorties de la pauvreté et ce, grâce au microcrédit. Ce fournisseur de microcrédit, fondé par Mme Ingrid Munro, a maintenant plusieurs centaines de milliers d’emprunteurs (170 000 au total, fin juin 2007). En majorité des femmes, maximisant ainsi son impact sur la famille, qui se sont également sorties de la pauvreté ou sont en voie de le faire.

Oui, la microfinance, est un outil qui fonctionne véritablement en faveur des plus pauvres, même les plus démunis. Cet outil de prédilection promulgué par les Nations Unies et notamment par le Canada est, de toute évidence, sous-utilisé par les organismes d’aide humanitaire des pays signataires aux Objectifs du millénaire pour le développement OMD. Paradoxalement, malgré un développement accentué au cours de la dernière décennie, la microfinance n’est pas plus utilisée aussi abondamment par les organismes d’aide canadiens et les objectifs fixés avec les OMD risquent de ne pas être respectés pour le rendez-vous de 2015.

Nous vous invitons à visualiser le vidéo-clip sur les Objectifs du millénaire pour le développement : http://www.bigpicturesmallworld.com/UNEP2/UNEP2Movie.html . Pour obtenir plus d’information, visitez le site web suivant : http://www.un.org/french/millenniumgoals/.

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Qu’est-ce que le microcrédit

Une introduction courte pour un mouvement énorme.

Extrait du site http://www.microcreditsummit.org/french/lemicrocredit.htm

Espoir pour les pauvres du monde

Le microcrédit désigne les programmes qui fournissent de petits prêts et d’autres services financiers y compris, des épargnes aux gens les plus pauvres pour des activités indépendantes qui génèrent des revenus en leur offrant des moyens d’existence, pour eux et leurs familles1.

La « Maman Mole Motuke » vivait dans une voiture-épave, avec ses quatre enfants, dans une banlieue de Kinshasa, en République démocratique du Congo. Elle ne pouvait nourrir, qu’à tour de rôle, deux de ses enfants à la fois. Lors d’un entretien avec du personnel d’un organisme de microcrédit, elle la mentionné qu’elle savait comment préparer le chikwangue (pâte de manioc) et que quelques dollars seulement lui suffiraient pour en commencer la production. Après une formation de six mois en marketing et en technique de production, Maman Motuke a reçu un premier prêt de 100 $US pour acheter le matériel nécessaire.

Aujourd’hui, Maman Motuke et sa famille n’habitent plus dans une voiture-épave. Ils louent maintenant une maison avec deux chambres et un salon. Ses quatre enfants vont à l’école, mangent régulièrement et sont bien habillés. Ses économies futures lui serviront à acheter un petit terrain dans une banlieue de la ville et, espérons, à y construire une maison.

Pourquoi donner des prêts aux plus pauvres pour des activités indépendantes ?

Dans la plupart des pays en développement, les travailleurs indépendants représentent 50 % de la population qui participe dans l’économie formelle. L’accès à de petites sommes de crédit avec un taux d’intérêt raisonnable, plutôt que des taux démesurés souvent demandés par les prêteurs sur gages traditionnels, offre aux plus pauvres l’occasion de changer d’activité qui générera des revenues et ce, grâce au microcrédit. Dans la plupart des cas, les programmes de microcrédit fournissent une combinaison de services et de ressources à leurs clients, y compris des services d’épargne, de formation, de réseaux de contact ainsi que la solidarité de leurs collègues. De cette façon, le microcrédit permet aux familles de travailler à mettre à la pauvreté avec dignité. Des programmes de microcrédit de modèles variés ont démontré que ceux-ci, des systèmes d’appui et de pressions sociales, sont souvent utilisés dans les modèles de microcrédit. Les emprunteurs voient au succès mutuel de chaque membre de leur groupe en s’assurant qu’il rembourse leur prêt.


Note 1 :Il convient de préciser que les termes « microcrédit » et « microfinance » sont le plus souvent utilisés par les usagés en tant que « synonymes ». Ils peuvent être utilisés à l’occasion dans nos textes, de la même façon. Par contre :

  • Le terme microcrédit signifie un microprêt, le plus souvent entre 25 $ et 200 $CA, n’exigeant aucune garantie. Il est destiné aux plus pauvres pour leur permettre d’amorcer ou de renforcer une petite entreprise génératrice de revenus, leur permettant, avec leur famille, de se sortir de la pauvreté souvent extrême et ce, en toute dignité.
  • Le terme microfinance a généralement un sens plus large. Il comprend d’autres services financiers pour le même type de clientèle, c.-à-d. les plus pauvres, comme l’assurance-prêt, l’assurance-vie ou santé, les épargnes et autres produits ou services financiers.
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Mot de bienvenue d’Yvon Dupuis

Yvon Dupuis
Yvon Dupuis

C’est avec fierté que je m’associe au Rév. Tambwe Musangelu et à son œuvre, en République démocratique du Congo, visant à non seulement semer l’espoir parmi les plus pauvres de ce pays mais, aussi, à leur donner les outils nécessaires pour arriver à vaincre leur pauvreté extrême.

En tant que partenaire et représentant principal de Diku Dilenga (Canada), j’appuie pleinement les projets de Diku Dilenga, en République démocratique du Congo. La planète est devenue un « grand village » nommé, « global ». On ne peut plus se permettre de négliger certains secteurs ou quartiers de ce village, dont les habitants sont défavorisés, et ignorer que cela ne nous affectera pas. Tout geste de solidarité envers les plus pauvres est bien plus qu’une question de compassion humaine mais, avant tout, une question de paix et de justice sociale.

Un monde meilleur permet l’accessibilité des plus pauvres au microcrédit et à la microfinance. Votre visite à notre site attisera votre curiosité et créera un intérêt afin de nous aider à assurer le succès de nos projets sur le terrain, du moins selon notre souhait.

Nous vous invitons à prendre part à la construction d’un monde meilleur en appuyant nos projets Un formulaire est disponible à cette fin, au site web de Diku-Dilenga qui souhaitons-le, vous prendrez plaisir à consulter. Il me fera toujours plaisir de répondre à toutes vos questions.

Veuillez agréer, madame, monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Yvon Dupuis,
Partenaire principal
Diku Dilenga (Canada)

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Mot de bienvenue du Révérend Tambwe Musangelu

Le révérend Tambwe Musangelu
Rév. Tambwe Musangelu

Il me fait grand plaisir de vous saluer et de vous souhaiter la bienvenue sur le site de Diku Dilenga.

Il a été conçu grâce à l’expertise et aux efforts de plusieurs bénévoles. Les principaux acteurs sont M. Dom Derrien, de Montréal, maître d’œuvre de ce fabuleux site que vous aurez sûrement plaisir à consulter, et M. Yvon Dupuis, représentant de Diku Dilenga au Canada, qui assure le lien entre les intervenants des divers milieux intéressés au projet de microcrédit que l’organisme est à mettre en place en République démocratique du Congo. Je tiens à les remercier sincèrement ainsi que tous ceux qui appuient déjà les projets de Diku Dilenga ou qui contribueront sous peu à leurs succès.

Depuis son implantation en juillet 2007, Diku Dilenga jouit du soutien inconditionnel de Jamii Bora Trust, un organisme non gouvernemental œuvrant avec brio en microcrédit en Afrique, depuis 1999. Diku Dilenga est un modèle de conformité de Jamii Bora Trust quant à sa philosophie et à son système de fonctionnement. En d’autres termes, elle est la transmission de cette bonne expérience du Kenya au Congo.

Depuis août 2007, la Diku Dilenga (Jamii Bora – RD Congo) est enregistrée et reconnue par la Province du Kasai Occidental ainsi que par le Gouvernement Central de Kinshasa. Elle est autorisée à fonctionner sur l’ensemble de la République Démocratique du Congo. Nous travaillons présentement à l’obtention des mêmes considérations légales pour Diku Dilenga (Canada).

Mme Margaret Mead, anthropologue, a mentionné : « N’en doutez jamais! Un petit groupe de personnes bien intentionnées peut changer le monde ! En fait, c’est de cette façon qu’il a toujours changé ! ». Chaque personne peut apporter une différence pour un monde meilleur. Il n’en tient qu’à vous. À vous de choisir de nous aider afin de soutenir les plus pauvres du monde. De tout cœur, je vous remercie en leurs noms !

Le Révérend Tambwe, Musangelu,
Représentant légal
Diku Dilenga (Rép. dém. du Congo)

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