Comment nous aider ?

Nos bénévoles et nos partenaires nous viennent de la République démocratique du Congo (RDC) comme du Canada. Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles, de donateurs ou d’associés de toute provenance, organismes comme individus, qui sont en mesure de nous aider à concrétiser nos projets. Vous pouvez être des nôtres de différentes façons :

  1. Aider bénévolement à partir de votre foyer, l’équipe de Diku Dilenga Canada, à appuyer la conception, le développement et la mise en oeuvre des projets sur le terrain. Si vous avez le goût et la capacité de faire de la traduction, du développement et de la gestion de projets, de la recherche de financement, etc., nous serons heureux de considérer votre candidature.
  2. Aider bénévolement sur le terrain à la réalisation et au succès des projets de microcrédit, nous sommes prêt à évaluer avec vous vos dispositions et compétences à nous aider.
  3. Aider en finançant selon votre bon coeur, nos projets dans leur ensemble. Voir section intitulée : pour appuyer financièrement notre action.
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Diku Dilenga en un mot

Diku Dilenga : S’appuyant sur l’expérience heureuse de Jamii Bora Trust et bénéficiant de l’appui à différents niveaux de ce partenaire solide, Diku Dilenga voit le jour en cette fin de 2007. Diku Dilenga est la traduction de « Jamii Bora » en langue locale Tchiluba, lui-même qui signifie « bonnes familles ».

Diku Dilenga Canada : Le partenaire canadien de Diku Dilenga est heureux de se présenter au public canadien et d’appuyer sans réserve Diku Dilenga local. Diku Dilenga (Canada) s’acquittera du mandat qui sera sien, d’abord et surtout en assurant le lien avec tout intervenant (individus comme organismes publics ou privés) qui souhaite collaborer, intervenir pour l’avancement de nos projets et nous aider financièrement ou autrement. Diku Dilenga (Canada) sera un partenaire de Diku Dilenga dans la quête d’aider les plus pauvres de la Terre à se sortir du joug de la pauvreté extrême, ainsi que les membres de leur famille. Il aidera Diku Dilenga à mettre sur pied différents projets et interventions de microfinance susceptibles d’aider les plus démunis dans un esprit de solidarité, de partage et dans le respect de l’humain et de son environnement.

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Seconde candidature d’école

L’école de l’Estran à Rimouski, dirigée par madame Suzanne Lévesque, est aussi intéressée à participer au projet de jumelage d’écoliers.

Nos documents de travail (la description du processus, un modèle de convention, un modèle de lettre aux parents, etc.) ont été envoyés par courrier électroniques à madame Lévesque pour qu’elle puisse les reviser.

Yvon Dupuis va s’assurer du suivi de ce contact et des formalités pour le démarrage de cette collaboration.

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Première candidature d’école

La direction de l’école internationale de Gatineau, l’école Mont-Bleu,  en la personne de madame Lynne Séguin accepte de présenter aux enfants de son école :

  • Les activités de Diku Dilenga ;
  • Les possibilités de jumelage avec des enfants congolais.

Le premier contact a été réalisé par Yvon Dupuis et le rév. Tambwe Munsangelu le 20 janvier 2007 à Gatineau.

Yvon Dupuis et Dom Derrien vont travailler pour formaliser le concept du jumelage, pour préparer une charte de collaboration entre Diku Dilenga et les institutions scolaires, ainsi qu’une lettre de présentation du projet aux parents.

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Présentation des services électroniques

Les services électroniques offerts aux membres de Diku Dilenga tombent dans deux catégories:

  1. Les services de communication : le courriel, l’agenda électronique, les documents en ligne, la messagerie instantannée, les communications vocales, etc. Ces services reposent sur l’offre gratuite Google Apps for Your Domain.
  2. Les services de publication sur le site Web pour la publication à l’attention des visiteurs occasionels, des donateurs et des volontaires potentiels, et des membres enregistrés. La publication du site Web est réalisée avec Joomla!, un logiciel libre, et l’hébergement est chez GoDaddy.

Pour ceux qui sont intéressés par une telle infrastructure pour leur site, contacter Dom à admin@diku-dilenga.org.

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Méthodogie du jumelage d’écoliers

Ici, il ne s’agit pas de théorie, mais de méthodologie empirique. Nous exposons un processus qui s’adapte aux difficultés rencontrées.

Recherche d’enfants congolais

Parce que les moyens de communication entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Canada sont limités et dispendieux (Cf. section « Échanges de courriers » plus bas), le recrutement de candidats au jumelage se fait d’abord en RDC. Comme il est plus facile d’enrôler des enfants canadiens, nous ne souhaitons décevoir ces derniers parce que nous aurions du mal à leur trouver rapidement des correspondants congolais.

En RDC, les enfants sont approchés individuellement par les membres de Diku Dilenga. Les volontaires écrivent un petit mot les décrivant, et donnant de l’information sur leur lieu de vie et leurs aspirations. Les responsables prennent des photos de ces enfants pour illustrer leur fiche signalétique.

Recherche d’enfants canadiens

Les enfants canadiens sont approchés via leur institution scolaire, notamment pour que les professeurs puissent accéder à notre matériel éducatif.

Puisque les jumelages doivent se faire sur une base volontaire, les proposer sous forme parascolaire est peut-être l’approche la plus simple. Les membres impliqués de Diku Dilenga apportent des cartes géographiques, de grandes photographies, et des vidéos. Chaque séance peut se sub-diviser en une partie éducative et une partie avec la lecture des lettres reçues et l’écriture de lettres de réponses.

La motivation du jumelage est d’offrir un soutien (moral et possiblement matériel) aux enfants congolais, d’informer les enfants canadiens à la réalité africaine par le biais de la RDC, et aussi d’avoir du plaisir !

Pour la partie plaisir, nous aurons l’aide à la diaspora congolaise pour avoir de la nourriture et des recettes locales, pour avoir de la musique, voire des musiciens, avec des instruments traditionnels (tels des djembés ou des didjiridus).

Participation financière 

Note : les montants énoncés ci-dessous le sont à titre indicatif seulement ! Ils seront ajustés une fois que le programme aura complètement été évalué.

Dans le cadre de cette activité parascolaire, nous envisageons demander une contribution de 5 $ par séance pour aider à couvrir les frais d’expédition aller et retour des courriers et colis.

Lorsque le jumelage continue en dehors de ces activités parascolaires, les parents se voient demandé une contribution minimale de 100 $ par année, libre à eux d’offrir plus. Avec l’enregistrement de Diku Dilenga en tant qu’organisme de charité, nous pourrons émettre des reçus d’impôt correspondant.

Il est clair que tout surplus financier dégagé au titre de cette activité de jumelage sera affecté à des activités éducatives en RDC. Diku Dilenga s’engage à offrir un moyen (électronique, vraisemblablement) de suivi de l’allocation des dons. Bien sûr, cela ne sera pas individualisé, mais au moins il sera possible de suivre de quelle manière le budget global de cette activité est utilisé.

Échanges de courriers

L’acheminement de courrier (lettres et colis) au Canada, tel qu’offert par Postes Canada est sûr et rapide. Ce n’est pas le cas en RDC ou l’acheminement est lent et les colis se perdent, sans parler du système des adresses postales qui a de grandes lacunes.

Lorsqu’il s’agit d’échanger des courriers ou des colis, Diku Dilenga recommande d’utiliser les services du groupement Express Mail Service (EMS) dont fait partie Postes Canada avec l’offre Xpresspost International. Pour un coût moyennement élevé, le transport est assuré. En plus de l’adresse postale, si elle est disponible, il est important d’inscrire un numéro de téléphone pour que le correspondant EMS local contact le récipiendaire pour convenir des modalités de la livraison. Il faut aussi communiquer au correspondant le numéro du bordereau d’envoi pour qu’il puisse retirer le colis.

Pour limiter les coûts d’expédition, et donc favoriser des échanges plus fréquents, Diku Dilenga offre de prendre en charge le regroupement des courriers dans chaque pays, puis l’acheminement groupé par un service EMS, et enfin de la distribution dans le pays correspondant. C’est une pratique importante pour les congolais pour plusieurs raisons :

  • Parce que les enfants participant aux programmes de jumelage risquent d’être dans des villages dispersés pour lesquels la distribution par le service EMS s’avérera plus difficile.
  • Parce qu’il faut s’assurer que les bons enfants reçoivent les bons courriers, qu’il faudra peut-être les aider à lire et à bien comprendre cette correspondance.
  • Parce qu’il faudra les aider à rédiger à leur tour et prendre en charge les frais d’expédition.

Diku Dilenga comprend que cela peut induire des délais dans les échanges de correspondances, mais c’est l’assurance de leur acheminement qui nous apparaît le plus important. 

Pour ceux ayant des besoins distincts et souhaitant faire acheminer les courriers et colis par eux-mêmes, il y aussi les services de base pour la RDC de Postes Canada.

Échanges électroniques

À un moment, en fonction de l’évolution des services informatiques de Diku Dilenga en RDC, il est possible que les responsables congolais pourront se déplacer dans les écoles avec du matériel connecté à Internet.

Diku Dilenga pourra alors attribuer aux enfants congolais une adresse électronique a laquelle les enfants canadiens pourront envoyer des messages avec des illustrations. Les membres de Diku Dilenga s’occuperont d’imprimer ces courriers pour que les enfants puissent les garder. Le matériel multimédia sera soit accessible par chacun sur des ordinateurs, soit projeté dans les classes.

Au début de la relation de correspondance, ce n’est pas le medium que nous souhaitons favoriser parce que nous allons inviter les enfants canadiens, souvent plus riches, a expédier du matériel éducatif (crayons, gommes, cahiers, bloc-notes, etc.) aux enfants congolais, malheureusement plus pauvres.

À un moment, nous pensons que l’outil électronique nous permettra d’économiser sur les frais de transport, et que l’argent ainsi économisé pourra être investi dans du matériel pédagogique sur place.

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Objectifs du jumelage d’écoliers

Le jumelage d’écoliers vise plusieurs objectifs :

  • Ce doit être une activité ludique qui permette à des enfants de différents milieux d’échanger ;
  • C’est une excuse éducative : Le jumelage offre l’occasion concrète de découvrir un autre pays, une autre culture, une autre histoire ;
  • C’est un vecteur pour une sensibilisation accrue :
    • Du côté congolais, les parents voyant leurs enfants soutenus de l’extérieur, ne serait-ce que par l’accès à du matériel et des fournitures scolaires, seront encouragés à continuer à leur offrir l’éducation ;
    • Du côté canadien. les familles disposeront d’informations de première main pour poser des gestes significatifs sur leur environnement et sur le partage des richesses.
  • C’est l’occasion de déboucher sur des actions concrètes.

Il nous apparaît important que le jumelage se fasse directement entre des enfants, pas forcément au niveau des classes ou d’établissements scolaires. D’abord, nous pensons que la motivation dont doivent faire preuve les enfants est un premier gage de qualité. Nous voulons éviter que des enfants échangent n’importe quoi n’importe comment. Ensuite, la relation établie en dehors du cadre scolaire n’aura pas l’excuse du changement de classe ou d’école pour s’arrêter. Nous avons des témoignages de jumelages réussis et entretenus au delà d’une dizaine d’années, avec des voyages pour chacun des correspondants à la clé.

Diku Dilenga propose deux formules auxquels les enfants peuvent participer :

  • Une formule où l’établissement scolaire offre son support et ce sont des enseignants qui pilotent le projet auprès des enfants et qui l’intègre au programme scolaire;
  • Une formule où l’activité est para-scolaire et ce sont des membres de Diku Dilenga qui pilotent le projet auprès des enfants.
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Projets en chantier

En plus des projets décrits à la section précédente intitulée Projets en cours de réalisation, Diku Dilenga souhaite mettre sur pied dans un futur proche, à moyen terme ou à long terme, les projets suivants.

  • Jumelage d’écoliers : jumelage d’élèves du niveau primaire entre le Canada et le Congo (Description disponible sur demande au personnel intéressé des écoles).
    Une des écoles de la RD du Congo suivantes n’attend plus qu’à être jumelées avec votre école:

    • Bena LaLa
    • Tshimbao
    • Katumba
    • Kambote
    • Bakwa Tshiala
    • Tshimpidinga
    • Ntenda
    • Kamwandu
    • Tshikula
    • Tubuluku

    (Plusieurs autres s’ajouteront en date ultérieure)

Enfants devant une école
Le rév. Tambwe avec des écoliers
  • Projet avec l’Organisme Collaboration Santé Internationale (CSI) : transport d’un conteneur de médicaments et d’équipements médicaux de Québec au Congo, région du Kasai, au cours de 2008 pour la mise sur pied d’un dispensaire. En faire un événement annuel
  • Projet avec l’organisme Iris Mundial Québec : Il s’agit d’un projet de mise en oeuvre d’une clinique mobile d’ophtalmologie avec l’assistance technique e matérielle de l’organisme « Iris Mundial » Québec pour les membres de Diku Dilenga qui souffrent de maladies oculaires.
Le rév. Tambwe et Jean-Pierre Chang de Iris Mundial
  • Collaboration avec le Secteur privé : Cela présente des opportunités d’ investissement et d’apport d’expertise de compagnies multinationales ou de moindre envergure, qui se disent prêtes à fournir du travail en grande partie à la population locale. Le secteur minier notamment est encore non exploré et exploité
  • Exploitation des fruits locaux : plus de 200 000 mangues sont perdues chaque saison (novembre – mars de chaque année). Ces fruits tombent des arbres et pourrissent dans la savane des villages sans être cueillis ni exploités faute de machinerie disponible pour l’extraction du jus
  • Exploitation du bois : la présence du bois de toutes les qualités sollicité dans le monde et le manque des capacités d’exploitation; entre autres, un bois d’une excellente qualité pour la construction est disponible aux fins d’exploitation, ce, en quantités industrielles. Avec ce bois et les moyens de l’exploiter, les villageois pourront améliorer leur habitat et construire des latrines améliorées
  • Projets d’agriculture : des espaces qui peuvent être utilisés pour l’agriculture du manioc permettant l’extraction d’amidon par les industries textiles et pharmaceutiques; les mêmes espaces peuvent être utilisés pour la plantation de toutes sortes de fruits qui pourront même être exportés vers les pays du nord, l’Asie et l’Afrique en commençant par les villes proches en RD du Congo (la ville de Kananga : 3.5 millions d’habitants, la ville de Mbujimayi : 4 millions d’habitants et Kinshasa la Capitale du pays : 9 millions d’habitants)
  • Divers projets en phase d’élaboration : L’exploitation d’arbres de caoutchouc, de fibres, de gisements de moellons, de sable blanc représente un ensemble de possibilités réelles qu’il faudra considérer. Il en va de même pour la possibilité d’échanges d’objets d’art africains dont quelques-uns ont plus de 50 ans d’existence pour l’enrichissement des musées et des maisons touristiques, etc.
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Listes des projets en cours

En peu de temps, Diku Dilenga a mis sur pied une dizaine de projets dont voici les détails et des illustrations. Notez que ces projets evoluent constamment et que cette liste n’est peut-être plus exactement à jour…

  • Sensibilisation des emprunteurs potentiels et mobilisation de ressources financières : On parle ici d’activités de sensibilisation et de mobilisation de plus de 100 000 individus sur l’esprit d’épargne et du crédit, c’est-à-dire, le microcrédit. Nous attendons mobiliser des ressources financières avant de collecter les épargnes. Plus de 15 000 personnes ont proposé de déposer leurs épargnes, mais Diku Dilenga ne saurait se le permettre tant qu’un fond n’est pas encore obtenu pour avoir la capacité d’octroyer les crédits, soit le double de l’épargne du membre. Nous avons tous les espoirs que le microcrédit de Diku Dilenga (Jamii Bora – RD Congo) sera en mesure de réhabiliter les plus pauvres du Kasai.
Le rév. Tambwe expliquant le microcrédit aux femmes du village
  • Groupe(s) de vente de produits fermiers (Microcrédit ristourne classique) : En attendant l’accroissement de nos ressources financières via la mobilisation de nos membres et via un financement extérieur, nous avons commencé le microcrédit en nature dans le milieu rural. Les femmes épargnent en œufs de poule et en carottes de manioc ou d’igname. Les produits mis ensemble sont vendus et l’argent est distribué aux cinq premières femmes membres du groupe. Le capital amassé à titre de crédit est mis ensemble par les membres du groupe pour commencer une activité génératrice de revenus.
Petite entreprise de vente de fruits rendue possible par le microcrédit
  • Association d’identification, de prise en charge et d’encadrement de nouveaux malades : Financement d’un petit projet d’encadrement des femmes et enfants vivant avec le virus du Sida dans la ville de Kananga. Ce groupe commencé avec deux femmes s’élargit chaque jour en nouveaux malades (femmes et enfants), ce qui est une voie efficace pour prévenir l’expansion du virus du Sida. Plus de 100 femmes et enfants forment cette Association de prise en charge et d’identification de nouveaux malades.
Association VIH/sida – Projet nommé « don de Dieu »
  • Association pour la formation des personnes souffrant d’un handicap physique : Une association de personnes souffrant d’un handicap physique qui sont généralement rejetées et minorisées par la société a été créée au sein de Diku Dilenga. Ces personnes reçoivent la formation en plusieurs disciplines : cordonnerie, préparation du jus, fabrication des savons, réparation des montres et la vente des aliments ainsi que de différents articles manufacturés. L’objectif de rendre ce groupe cible producteur et sa réinsertion dans la société.
Rendre les handicapés productifs malgre tout
  • Coopérative de petits exploitants du bois : Une coopérative de petits exploitants du bois du Congo a été formée pour trois objectifs:
    • Créer la solidarité entre les plus pauvres du Kenya (Site de Kaputiei) et les plus pauvres de la RD du Congo à travers le marché du bois du Congo pouvant construire les maisons de Kaputiei (Kenya) au meilleur marché;
    • Exploiter le bois en protégeant l’environnement et en se conformant aux lois relatives à la protection de l’environnement : par la stratégie de reboisement soit un arbre coupé contre 4 à replanter;
    • Faire de cette coopérative un investissement en microcrédit qui permettra davantage de revenus afin de combattre la pauvreté – souffrance.

    Le reboisement se fait à petite échelle pour l’instant, mais la stratégie en place contribuera à protéger l’environnement à assurer une exploitation future des ressources selon les principes de gestion et du développement durable, tout en créant de l’emploi au sein de la communauté locale.

Coopérative de petits exploitants de bois
  • Entretiens de routes de desserte agricole : Il faut rendre les routes carrossables pour entre autres aider les fermiers à amener leurs denrées au marché. Environ 250 kilomètres des routes de desserte agricole sont améliorés et seront entretenus. Ceci permettra aux pauvres villageois d’envoyer leurs produits agricoles pour la vente dans les centres urbains de consommation. Les commerçants citadins pour leur part mettront leurs véhicules sur ces routes pour vendre les produits manufacturés aux villageois et acheter les produits agricoles de ces derniers.
Entretien des routes

  • Construction d’une école primaire et d’un centre de santé dans un village pilote : Un village modèle a été sélectionné. Entre temps, les plus pauvres qui:
    • Reçoivent déjà de la formation dans le domaine de production des matériaux locaux de construction (briques cuites ou en terre stabilisée, tuiles, dalles pour la construction des latrines améliorées et carreaux pour le pavement et les toilettes);
    • Ont fabriqué plus de 20 000 briques à l’intérieur de soixante jours en activité continus pour arriver à construire une école et un centre de santé modernes;
Préparation des matériaux de construction (ici des briques) pour une école et un centre de santé
  • Reboisement : Il s’agit d’un projet de lutte contre le réchauffement de la planète par le reboisement. Environ 10 000 jeunes plantes (plantules) ont été replantées dans le cadre du projet de reboisement et de lutte contre le réchauffement de la planète dans ce même village. Le projet a planifié ses phases d’extension dans les autres villages. Le réchauffement de la planète a un impact négatif majeur sur la santé humaine, animale et végétale. C’est ainsi les champs (fermes) perdent leur fertilité et ne donnent plus des produits agricoles suffisants lors de la récolte.
  • Protection des communautés minorisées « Batwa ou Pygmées » : Pour faciliter la réinsertion sociale et l’intégration des communautés Batwa (pygmée). Une étude prospective sur terrain est faite sur le peuple « Batwa ou Pygmées » des Territoires de Dekese, de Dimbelenge et de Luiza dans la Province du Kasai Occidental. Ce peuple doit être réinséré socialement, culturellement et économiquement comme tous les autres peuples de la RD du Congo. Elle (étude) aboutira par le démarrage d’un projet de microcrédit en faveur de ces groupes cibles : logements sociaux décents, latrines améliorées, accès à l’éducation et aux soins de santé, alphabétisation des personnes adultes et développement des activités génératrices de revenus.
  • Projet(s) d’agriculture et d’élevage : C’est un projet de microcrédit maintenant en phase de développement. À travers les produits agricoles et d’élevage, il contribuera largement à lutter contre la faim de plusieurs compatriotes. Deux champs mesurant respectivement 50 hectares et 20 hectares ont été obtenus en dons par les pouvoirs traditionnels en RD du Congo dans la Province du Kasai Occidental. L’agriculture et l’élevage seront développés avec les familles bénéficiaires de deux villages afin de l’amélioration des revenus. Ce projet vise la lutte contre la faim et l’autosuffisance alimentaire pour combattre contre les maladies carentielles lesquelles tuent des centaines des milliers d’enfants de moins de cinq ans. Environ 500 familles sélectionnées suivent la sensibilisation et la mobilisation sur la lutte contre la faim.
Champs appartenant à Diku Dilenga dont une partie sera accessible aux membres pour leur propre production

Au fil du temps, s’ajouteront d’autres projets qui comme ceux-là, se développeront et prendront éventuellement de l’expansion dans le cadre des initiatives de microcrédit Diku Dilenga.

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Ébauche du Plan triénnal 2007-2009

La constitution d’un fonds de roulement pour offrir des services de microfinance est la première priorité. Les intérêts prélevés doivent servir à couvrir les frais de gestion. Tout surplus sera soit investi dans le développement de l’offre de microcrédit (formation à l’utilisation des microprêts, formation entrepreunariale, achat de terminaux SGI, etc.) ou sera reversé à ce fonds de roulement.

En plus de des activités en relation avec le microcrédit, Diku Dilenga continuera à :

  1. Sensibiliser et mobiliser les pauvres, les démunis et les individus à faibles revenus concernant le problème de la pauvreté afin de favoriser une prise de conscience commune ;
  2. Assister les groupes ciblés et favoriser l’organisation de petits groupes en conformité avec les règles de la microfinance et/ou de microcrédit ;
  3. Informer et éduquer les groupes ciblés sur la philosophie et les stratégies/règles de la microfinance en vue de leur auto-développement à travers les activités génératrices de revenus diversifiés ;
  4. Enregistrer les personnes faisant partie de ces groupes ciblés et qui auront adhéré et souscrit librement au travail en partenariat avec l’organisation non gouvernementale, Diku Dilenga ;
  5. Éduquer et former les groupes partenaires cibles en matière de microcrédit et de projets d’auto-développement dans le système de la dynamique du groupe ;
  6. Conseiller les groupes ciblés enregistrés à épargner afin de se qualifier à l’accès d’un prêt pour un petit commerce dans les activités agricoles et/ou pastorales, dont l’élevage des porcs notamment, privilégié ;
  7. Octroyer, sur a base de contrats signés, des crédits en argent comptant et en bétails (porcs) aux demandeurs qualifiés afin d’amélioration de leurs revenus et conditions de vie ;
  8. Assister les groupes ciblés dans les remboursements des crédits contractés en conformité avec les règles de la microfnance de Diku Dilenga ;
  9. Assister les groupes ciblés dans la formation et la mise en place des coopératives selon les activités génératrices de revenus qui seront réalisées ;
  10. Aider les pauvres et les démunis à créer une banque coopérative « Banque Coopérative créée par les pauvres pour les pauvres », en sigle, BCPP ;
  11. Grâce à la politique d’épargnes et de crédit, aider les groupes cibles dans la production des matériaux locaux de construction en vue de l’amélioration de leur logement social, tout en faisant une activité génératrice de revenus, une source de génération d’emplois ;
  12. Grâce à la dynamique de groupe qui sera bâtie autour de la microfinance et/ou microcrédit, assister les groupes cibles à se lancer dans d’autres activités génératrices de revenus telles: l’élevage, l’agriculture, l’entretien des routes de desserte agricole par le système des cantonniers, l’exploitation du bois et le reboisement en vue de la protection de l’environnement ;
  13. Assister les groupes cibles à s’impliquer dans la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures de base telles : les écoles, les centres de santé et centres commerciaux pour leurs propres besoins de consommation ;
  14. Aider les groupes cibles à lutter contre la sous-alimentation et la malnutrition surtout parmi les groupes les plus vulnérables de la société: les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées.
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